La médiation peut se mettre en place rapidement dès lors que les personnes impliquées acceptent la démarche.

Un temps est nécessaire à la mise en œuvre : la phase de prémédiation ou d'entretiens d'information préalables vous permet de vous engager en toute connaissance de cause dans le processus (comment se déroule une médiation ? cliquez ici ).

On associe généralement la réussite d'une médiation à la rédaction d'un accord écrit, l'accord pouvant être total ou partiel.

Toutefois, l'absence d'accord ne signifie pas forcément que la médiation se soit soldée par un échec. Il peut être profitable à chacun d'avoir éclairci sa position et pris acte de celle de l'autre, quitte à ce que cette clarification confirme un désaccord : les personnes sont au moins d'accord sur le désaccord. En dehors de l'espace de médiation, ou même durant la phase de mise en œuvre, il est fréquent que les personnes trouvent un terrain d'entente, s'arrangent directement entre elles, car la médiation (ou la prémédiation) aura peut-être permis d'éclaircir leur position respective, de prendre conscience de leurs besoins.

L'espace de médiation est avant tout un lieu d'échanges entre les personnes directement concernées par la "situation problème" ; votre présence est donc indispensable.

Vous pouvez néanmoins décider d'être assisté par votre conseil, celui-ci n'ayant pas pour fonction de plaider votre dossier comme au tribunal.
Dans l'intérêt de son client, l'avocat est partenaire de la médiation. Il a un rôle essentiel dans le processus de médiation, qu'il soit conventionnel ou judiciaire : il vous conseille, vous accompagne, notamment en vous préparant aux échanges négociatoires et en vous aidant dans la phase de formalisation de l'accord.

De par sa déontologie, le médiateur ne représente jamais l'une des personnes et ne se met pas en position de conseil ou d'arbitre.

Par contre, il peut être amené à vous orienter ou vous mettre en relation vers un partenaire de l'accès au droit, de l'accompagnement social, de la santé...